Pour ou contre l'avortement !
L'avortement, auparavant réprimé, est aujourd'hui largement accepté. De nombreuses féministes ont milité en faveur de son adoption. Mais il reste encore des voix qui dénoncent cette pratique et réclament son interdiction. Cet article relève quelques mobiles (pas tous) influençant partisans et opposants à l'avortement.
Les personnes acceptant l'avortement justifient de plusieurs manières leurs points de vue. Tout d'abord, elles affirment que leur corps leur appartient, en conséquence, les décisions s'y rapportant doivent provenir uniquement d'elles. Ensuite, les violences faites aux femmes soulèvent des questions pertinentes. Une femme doit-elle garder l'enfant d'un viol? Cela est-il sans risque pour elle? Pourra t-elle élever l'enfant sans penser à son père? Ces questions, selon les féministes, méritent qu'on s'y attarde.
Par ailleurs, avec le développement de la médecine, il est actuellement possible de connaître à l'avance les risques encourus par le foetus et les prévenir. Mais parfois il est difficile de tous les limiter. C'est le cas de certaines graves malformations pouvant bouleverser la vie de l'enfant à naître. Dans ce cas d'espèce les partisans de l'avortement préconisent l'expulsion de l'embryon.
À l'opposé de cette attitude, il y a ceux et celles qui pensent qu'aucune femme ne doit recourir à l'avortement car la vie appartient à Dieu. Interrompre de son propre chef une grossesse revient selon ces personnes à agir de façon présomptueuse.
Un autre argument invoqué est que les médecins ne sont pas à l'abri d'erreurs quand ils se prononcent sur la santé du foetus. De ce fait, au lieu de se faire avorter après un seul examen médical jugé inquiétant, une femme doit consulter d'autres spécialistes afin de confirmer ou infirmer les premiers résultats.
Enfin, les anti-avortement jugent scandaleuses plusieurs techniques abortives. Dans certains pays en voie de développement, ces techniques supplicient les femmes et font souffrir le bébé expulsé. Beaucoup d' entre elles succombent à leurs blessures ce qui démontre à l'évidence la dangerosité des méthodes employées. Malheureusement ce constat n'est pas propre aux pays pauvres.
Finalement avec les avis tranchés des uns et des autres, l'avortement continuera encore pendant longtemps d'alimenter la polémique.